Huit incendies reconnus par ENEDIS avaient eu lieu pendant la phase
d'essai, ce qui n'avait pas empêché de considérer l'essai comme
concluant.
Après tout, on ne fait pas d'ommelette sans casser des oeufs.
Depuis, les incendies continuent et
ENEDIS, à chaque fois tente de se
dédouaner.
1) En accusant les poseurs de
mal serrer les connexions.
Mais qui a décidé de confier la pose à des non-électriciens formés à la
va-vite? Annonce
de recrutement
Qui continue dans cette voie malgré les incendies?
Qui impose aux poseurs des cadences infernales?
2) En incriminant des
disjoncteurs qui n'avaient jamais posé de
problème
depuis des années voire des dizaines d'années.
3) En incriminant
l'installation électrique en aval du compteur.
Mais qui installe des Linky et augmente l'intensité de consigne des
disjoncteurs sans vérifier si l'installation aval peut le supporter?
4) En prétendant même parfois
que le compteur n'était pas un Linky.
5) Apparemment en tentant parfois d'étouffer l'affaire "On a cherché à acheter notre silence"
premier mort?
Incendie du 13/10/18
Vidéo d'un incendie de Linky saisi en direct
Pour comprendre la suite, il convient de savoir que dans le boitier
Linky, outre le dispositif de comptage d'énergie consommée et le
dispositif de transmission des données, il y a une
sorte de disjoncteur appelé "breaker"
- qui coupe le courant quand vous
dépassez la puissance souscrite
- et qui permet à ENEDIS de vous couper
le courant à distance si vous n'avez pas payé, puis de vous le
rebrancher quand vous avez payé.
Rapport d'un officier de gendarmerie concernant Linky
Presque tout y est dit :
1) Ce qui peut-être imputable au poseur :
- Connexions mal serrées. Les connexions étant en principe serrées avec
une clé dynamométrique, ce devrait être rare.
- Inversion entre phase et neutre par un poseur mal formé et surmené.
Si votre breaker inclus dans Linky
disjoncte. Vous
bricolez votre installation croyant qu'il n'y a plus de courant. Mais
comme le breaker ne coupe qu'un conducteur alors que la norme veut que
les deux soient coupés, il y en a
toujours et vous êtes électrocuté.
2) Ce qui est imputable au mode de pose du compteur.
- Pose systématiquement sur les platines d'origine en bois au lieu des
platines auto extinguibles prévues par la norme.
- Pose dans des endroits désormais interdits.
3) Ce qui est imputable à la conception du compteur.
- Réenclenchement à distance sans présence d'un agent.
Si vous n'avez
pas
payé votre facture, on vous coupe le courant à distance grâce au
breaker. Vous
payez et on vous
rebranche, toujours à distance. Des appareils peuvent être restés
allumés et vous pouvez ne
pas être présent quand le courant revient.
- Augmentation de puissance à distance sans vérification que votre
installation pourra le supporter.
- Le Breaker est unipolaire. Il ne coupe que la
phase. Ne
couper qu'un fil provoque la création d'arcs électriques lors de la
coupure.
- "L'effet de peau" dû à la présence des hautes fréquences du CPL qui
fait que le courant ne circule qu'à la surface des câbles et pas au
centre. Cela revient à une réduction de la section des câbles et
provoque donc un échauffement.
A cela, il faut ajouter :
Que le breaker n'a pas un pouvoir de coupure suffisant.
Il est conçu pour couper un courant de 100 ampères, pas plus.
Le disjoncteur que nous avons tous chez nous est conçu pour couper
environ 2000 Ampères.
En cas de court circuit, le breaker ayant un temps de réponse plus
court que le disjoncteur, c'est lui qui coupe les 2000 ampères alors
qu'il n'est prévu que pour 100 ampères et qu'il ne coupe qu'un
conducteur.
Arc électrique violent assuré.
De plus, en principe, il y a autour des contacts d'un disjoncteur, une
"Chambre
de rupture" chargée de contenir les arcs.
Or, selon les sources, il est dit soit que le breaker du Linky n'a pas
de chambre de rupture soit qu'elle est sous-dimensionnée.
C'est qu'il n'est pas facile de loger compteur, électronique et breaker
dans un volume égal à l'ancien compteur.
Du reste, des abonnés se plaignent que leur compteur sent le brûlé. Ce
n'est pas étonnant. Tout cela dans un trop petit volume non ventilé,
cela chauffe.